Céramique
Faïence
Porcelaine
En premier / Aide
Accueil
Blog
Créer un compte pour
accéder au blog.
Ainsi vous pourrez
corriger, amender le site
Se connecter
Créer compte
Vase à pharmacie (1685-1695), Marseille, musée des arts décoratifs, de la faïence et de la mode.
Faïencerie de Marseille
Les origines
Les faïences de Marseille ont d'abord été produites à partir de 1677, dans le quartier de Saint-Jean du Désert, à l'est de la ville. Au début du XVIIIᵉ siècle, de nouvelles faïenceries de plus en plus nombreuses s'installent dans les quartiers de la porte d'Aix, au nord de la ville, ou de la porte de Rome et de la porte de Paradis au sud. Toutes les faïenceries de Marseille disparaîtront peu après la Révolution française, pendant la période 1796-1806. Marseille partage avec Nevers et Rouen, la renommée d'avoir été durant plus d'un siècle l'un des principaux centres de fabrication de faïence en France.
Les faïenceries de Saint-Jean-du-Désert
Une première fabrique de poterie est créée en 1526 par Charles de Forbin, seigneur de Saint-Marcel, qui demande à Jean Angeli, natif d'Offida, de construire sur son domaine un four de potier pour la fabrication de petits ouvrages en terre cuite. Cette fabrique disparaîtra rapidement. C'est au banquier Joseph Fabre (1634-1717) que revient le mérite d'avoir créé la première faïencerie sur le territoire de Marseille ; il achète en 1674 des terrains agricoles (vignes, terres labourables, pins) situés à l'est de Marseille au quartier de Saint-Jean-du-Désert, dénomination qui remplace celle de Saturnan à la suite de la construction dans ce quartier d'une chapelle et à sa consécration la 24 juin 1668 à saint Jean-Baptiste dans le désert.
Ces terrains étant riches en argile, Joseph Fabre décide d'y faire construire une faïencerie et, pour en assurer l'exploitation, fait venir en 1677, de Moustiers-Sainte-Marie, un maître faïencier Joseph Clérissy (1643-1685), fils aîné d'Antoine Clérissy (1599-1679). Jean Pelletier, ouvrier faïencier de Nevers et Raymond VerdelayMD 3 sont également embauchés. Après les essais et mises au point nécessaires, la fabrique produit de magnifiques faïences à décor de camaïeu bleu. Après la mort de Joseph Clérissy survenue le 30 avril 1685, sa veuve Anne Roux épouse le peintre François Viry (1659-1697), artiste de grand talent, qui dirige l'atelier et développe une production exceptionnelle en élargissant les sources d'inspiration. Trois apprentis travaillent auprès de lui : Antoine Clérissy (1672-1750), fils de sa femme, puis Étienne Arnaud et enfin Joseph II Clérissy (1675-1758), frère d'Antoine Clérissy
Les autres faïenceries du XVIIIᵉ siècle
Au XVIIIᵉ siècle, les faïenciers de Marseille sont de plus en plus nombreux à s'installer à proximité immédiate de la ville, à l'extérieur des remparts dans les faubourgs situés au nord et au sud de l'axe principal qui traverse la ville de la porte d'Aix à la porte de Rome. À cette époque, certaines industries ne pouvaient s'installer qu'à l'extérieur de ces remparts qui ont été construits par Nicolas Arnoul sur ordre de Louis XIV donné par lettres patentes du 16 janvier 1666. Il est très probable que les faïenciers furent soumis à cette contrainte pour deux raisons essentielles : la première est le risque d'incendie provenant des fours de cuissons et de sa propagation dû au stockage du bois employé comme combustible pour le chauffage de ces fours. La seconde raison est le dégagement d'odeurs provoqué par les produits employés pour la fabrication des faïences.
Autres fabriques :
Faïencerie Héraud-Leroy
Faïencerie Joseph Fauchier
Faïencerie Veuve Perrin
Faïencerie Gaspard Robert
Faïencerie Honoré Savyv Antoine Bonnefoy
© wikipedia.org
© copyright Yves Morin 2020-2023
Inscription Newsletter