Plat : Les Islettes, décor d’oiseaux branchés, début XIX siècle. Col. Particulière.


Faïencerie des Islettes


Les origines
Les origines de la faïencerie des Islettes paraît remonter à 1764, année où François Bernard (1739 – 1801) fut autorisé à établir une manufacture au bois d'Epense. François Bernard sut s'entourer de bons ouvriers. il débauche et attire des peintres de grands centres faïenciers de l’Est de la France : Epinal, Rambervillers, Lunéville, Saint-Clément La fabrique était en pleine activité, elle compte près de 200 ouvriers à sa mort en 1800.

 
La succession de La manufacture des Islettes revient à son fils, Jacques-Henri Bernard et sa femme Marie Bernard qui prit la direction artistique de l'affaire. Elle la conservera jusqu'en 1836, année de sa mort. l'affaire fut vendue le 3 septembre 1840 aux frères- Godechal. Ceux-ci eurent à lutter contre la concurrence, de plus en plus redoutable, de la « faïence fine ». L'année même où tombait le trône du roi, la manufacture fermait ses portes.


La spécialité de la faïencerie des Islettes, c'est de grands plats qu'on offrait comme cadeau de fiançailles, de mariage, d'accouchement. Cette vaisselle est revêtue de couleurs éclatantes, de décor floral , de paysages animé, de scènes de chasse ou bergeries et de chinoiserie.


Cependant, ce qui donne à la faïence des Islettes son principal caractère, ce qui aujourd'hui en fait le prix aux yeux des collectionneurs, c'est son côté « imagerie », c'est-à-dire la reproduction de scènes animées, librement interprétées par les décorateurs, soit selon les modèles ou « poncifs » réunis dans des recueils, soit d'après des estampes, ou images populaires dont les pays de l'Est avaient le quasi-monopole.




© Wikipedia.org