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Fontaine de Nègre-pelisse Le trait est chatironné de manganèse. A la base du réservoir, un dauphin, Musée National de la Céramique à Sèvres
Faïencerie du sud Ouest
Faïencerie du Sud Ouest
La fabrique d'Angoulême
La fabrique d'Auvillar
La fabrique de Nègre-pelisse
La fabrique de Monceau
Les origines
Entre 1730 et 1775, quelques petites fabriques s’installent dans les Charentes, ainsi que sur la diagonale Bordeaux- Toulouse, le long de la Garonne et de ses affluents
La fabrique d'Angoulême.
Deux familles dominent La production faïencière des trois villes des Charentes : Saintes, Cognac, Angoulême. A Louis Sazerac, faïencier à Saintes, succède son fils Bernard, faïencier à Angoulême ; Daniel Jucaud exerce, lui, à Cognac, alors que son fils Jacques travaille à Angoulême.
Les rapports qui s’établissent entre les trois centres sont donc assez étroits. Si dès le XVIᵉ: siècle la région est célèbre pour la qualité de ses terres vernissées (la Saintonge en particulier), la fabrication des terres émaillées demeure encore aujourd’hui une production locale.
Louis Sazerac, distillateur et fondeur de son métier, établit une manufacture de faïence à Saintes, aux Roches, Vers 1731. Après sa mort, la fabrique revient à son fils Bernard, faïencier à Angoulême. C’est en effet à Angoulême que la famille Sazerac devient célèbre. Bernard, installé dès 1748 au faubourg de l’Houmeau, sera relayé par sa femme Marie-Charlotte Clavaud en 1771.
La manufacture s’agrandit. Marie-Charlotte s’associe avec son fils ; le beau-frère de celui-ci, Jean-Baptiste Glaumont, se trouvera à la tête de la est seule à produire de la faïence à Angoulême. S’établissent ensuite d’autres faïenciers qui ne fabriquent que de la vaisselle blanche ou simplement décorée de bleu.
La production de l’Angoumois révèle une terre grise recouverte d’un émail, tantôt mince et rugueux, tantôt épais de belle qualité. Il est de règle d’attribuer à la fabrique de l’Houmeau des pièces de forme : sculptures de jardin, vases, écritoires, dont un assez grand nombre sont parvenus jusqu’à nous.
Il existe aussi des pots de pharmacie, des gourdes, des polychromes. La composition de certains bouquets est assez caractéristique. Au début du XIXe siècle, sous l’Empire vraisemblablement, l’entreprise Sazerac fabrique des pièces recouvertes d’un émail teinté de bleu vif.
La fabrique d'Auvillar.
Les faïenceries toutes proches d’Ardus et de Montauban sollicitent sans cesse le concours des artisans voisins. C’est ainsi que Mathieu Rigal, d’Ardus, prête ses services à la fabrique d’Auvillar, créée en 1750 par Lamothe Vedel des Termes et dirigée par François Ducros.
La fabrique de Nègre-pelisse
A l’est d’Ardus et à seize kilomètres de Montauban, la petite ville de Nègrepelisse peut s’enorgueillir de la faïencerie de Jean Viguié dont l’activité se développe entre 1750 et 1809. On connaît effectivement une belle fontaine dont l’inscription « A Nègrepelisse le 11 mars 1786 » a permis d’attribuer à cette manufacture le thème de deux enfants, striés de violet de manganèse, jouant avec un oiseau.
La fabrique de Monceau.
Vers la fin du XVIIIe siècle, dans une polychromie de grand feu où le violet de manganèse brunâtre domine, des petits personnages naïfs et drôles semblent cheminer sur les seaux à rafraîchir, les terrines, les assiettes. Les deux belles collections que possèdent le musée d’Agen et celui des Arts décoratifs de Bordeaux permettent de regarder d’un œil amusé ces êtres relevant presque de la commedia dell’arte, qui, encore que sommairement traités, n’en expriment pas moins un sens aigu de l’observation, digne du meilleur caricaturiste.
© https://www.ville-negrepelisse.fr/
© copyright Yves Morin 2020-2023
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