Fabrique de Bergerac, Petit Feu, deuxième moitié du XVIIè


Faïencerie de Bergerac


Les origines
Dans la deuxième moitié du XVIII siècle deux des trois faïenciers de Bergerac se livrent une lutte sans merci, au demeurant alimentée par les deux camps protestant et catholique auxquels chacun d’eux appartient. Aucune œuvre ne nous est parvenue de la fabrique du catholique Jean Babut, qui dessert toute la région : Quercy, Limousin, Sarladais, Périgord, et dont les péripéties défrayèrent la chronique.


En revanche, la faïencerie du protestant Tite Bonnet, située dans le quartier de la Crabette, dès 1760, bénéficie des commandes de riches huguenots. Il en prend la direction de la manufacture jusqu’à sa mort. Ayant opté pour la technique de petit feu, un carmin, tantôt foncé, tantôt brunâtre, ou rose lilas, a sa préférence.


Les thèmes décoratifs sont peu variés : le perroquet perché sur un cep de vigne, la tulipe jaspée et l’œillet chatironné. Quant aux Chinois, ils s’apparentent davantage aux dessins des décors de théâtre qu’à des représentations de l’Extrême-Orient.

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